Madagascar fait face à une crise du logement sans précédent, avec des besoins en logement non satisfaits qui atteignent des niveaux alarmants. Alors que l’État et le secteur privé commencent à investir pour combler ce manque, la demande de logements sociaux et de logements modernes ne cesse d’augmenter. Dans ce contexte, des acteurs comme Filatex Immobilier se démarquent par leur engagement à transformer le paysage immobilier malgache.
Une Demande Croissante
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 7 000 personnes se sont inscrites pour bénéficier des « Trano mora », un programme de logements sociaux, alors que seulement 575 logements sont disponibles dans plusieurs villes, dont Antsirabe, Fianarantsoa, Nosy Be et Toamasina. Cette situation met en lumière l’énorme écart entre l’offre et la demande, un défi que le secrétariat d’État en charge des Nouvelles Villes et de l’Habitat (SENVH) tente de relever.
Stephen Andriantsimbazafy, directeur commercial de Filatex Immobilier, souligne que la demande ne se limite pas aux logements sociaux. Il constate également une forte demande pour des habitats modernes et de qualité, situés dans des quartiers résidentiels prisés. « Nous n’avons plus d’offres disponibles en ce moment. Tous nos appartements et villas, même ceux qui sont en cours de construction, sont tous pris », déclare-t-il.
Un État des Lieux Alarmant
Le SENVH estime qu’il manque près de 1,7 million de logements à Madagascar, dont 800 000 dans les grandes villes. Cette pénurie est exacerbée par le faible pouvoir d’achat des ménages malgaches et la complexité d’accès aux crédits immobiliers. Le coût de construction, qui varie entre 1 et 3 millions d’ariary par mètre carré, représente un obstacle majeur pour de nombreuses familles.
Tsiory Razafimalala, un citoyen malgache, témoigne des difficultés rencontrées pour obtenir un titre foncier. « Cela fait cinq ans que l’acte de vente a été signé, mais je n’ai toujours pas mon titre foncier. Je n’ose débuter mon projet que lorsque le titre foncier est à mon nom », explique-t-il. Ce type de situation est courant et illustre les défis bureaucratiques auxquels font face les futurs propriétaires.
L’Engagement des Entreprises Immobilières
Face à cette crise, l’État continue de construire des logements sociaux, mais il ne peut pas y parvenir seul. Les entreprises immobilières, comme Filatex Immobilier, jouent un rôle crucial dans la diversification de l’offre de logements. « La diversification du portefeuille immobilier d’Antananarivo est essentielle pour combler les lacunes actuelles en matière de logements et d’infrastructures de qualité », affirme Filatex.
L’entreprise prévoit d’achever plus de 140 000 m² de nouvelles surfaces dans l’année à venir, avec des projets d’extension à Nosy Be et dans d’autres régions à fort potentiel. Cette initiative est un pas dans la bonne direction pour répondre aux besoins croissants en matière de logement.
Conclusion
La crise du logement à Madagascar est un défi complexe qui nécessite une approche collaborative entre l’État, le secteur privé et les citoyens. Alors que la demande continue de croître, il est impératif que des solutions durables soient mises en place pour garantir un accès équitable à un logement de qualité. Filatex Immobilier, avec son engagement à transformer le paysage immobilier, représente un espoir pour de nombreux Malgaches en quête d’un foyer. La route est encore longue, mais des initiatives comme celles-ci pourraient bien être la clé pour résoudre cette crise du logement.
