Hier, au ministère des Affaires étrangères à Anosy, a eu lieu le lancement officiel de l’édition 2025 du projet Loharano II. Ce programme, orchestré par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) Madagascar, s’inscrit dans le cadre du projet « Tantsoroka ho an’ny Diaspora » (TADY), soutenu par l’Agence française de développement (AFD) en collaboration avec Expertise France (EF) et l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Ce lancement marque une étape importante dans la mobilisation des jeunes de la diaspora malgache pour le développement de leur pays d’origine.
Un appel à la jeunesse malgache de la diaspora
L’objectif principal du projet Loharano II est d’inciter les jeunes malgaches vivant à l’étranger, âgés de 20 à 35 ans, à revenir au pays pour apporter leur contribution au développement des communautés locales. Lors de la cérémonie de lancement, Lanto Rahajarizafy, directrice générale en charge du partenariat au développement et de la diaspora, a souligné l’importance de cet engagement : « Les jeunes membres de la diaspora malgache sont invités à s’engager aux côtés des communautés locales, en partageant leurs compétences, en vivant une expérience unique via la découverte de leur pays d’origine. »
Une augmentation des volontaires et une diversité des missions
Pour l’édition 2025, le programme prévoit de mobiliser quinze volontaires, une augmentation significative par rapport aux dix de l’année précédente. Ces volontaires s’engageront dans des missions d’une durée de quatre mois, avec une diversité accrue des structures d’accueil et des domaines d’intervention. Les secteurs ciblés incluent l’agriculture, l’élevage, l’éducation et la santé, permettant ainsi aux volontaires de contribuer à des initiatives variées et adaptées aux besoins des communautés locales à travers la Grande Île.
Des exemples inspirants de l’édition précédente
L’impact du projet Loharano II est déjà palpable, comme en témoigne l’expérience de Stecie Hassanaly Zara, une volontaire de l’édition 2024. Affectée à Manjakandriana, elle a non seulement fabriqué des médicaments pour volailles, mais a également dispensé des cours sur l’élevage, l’agriculture et l’anglais. Son engagement illustre parfaitement comment les compétences des jeunes de la diaspora peuvent transformer des vies et renforcer les capacités des communautés locales.
Renforcer les liens entre la diaspora et Madagascar
Le projet Loharano II ne se limite pas à des missions de volontariat ; il vise également à renforcer les liens entre les membres de la diaspora et leur pays d’origine. En favorisant le retour des jeunes malgaches, le programme contribue à créer un réseau de solidarité et d’échanges de compétences qui profitent à la fois aux volontaires et aux communautés qu’ils servent. Ces initiatives concrètes et significatives sont essentielles pour le développement durable de Madagascar.
Conclusion
L’édition 2025 du projet Loharano II représente une opportunité précieuse pour les jeunes de la diaspora malgache de s’engager activement dans le développement de leur pays. En mobilisant des compétences variées et en favorisant des échanges enrichissants, ce programme contribue à bâtir un avenir meilleur pour les communautés locales tout en renforçant les liens entre Madagascar et sa diaspora. L’engagement de ces jeunes est un véritable moteur de changement, et leur retour au pays est une promesse d’espoir pour le développement durable de la Grande Île.
Mialisoa ida